De Peter Grant, colosse aux méthodes musclées, sideman charismatique chez Led Zeppelin, à Malcolm McLaren, le roué et génial magicien derrière les Sex Pistols, en passant par le Colonel Parker, gardechiourme controversé du King, les managers appartiennent à la mythologie du rock. Assistants personnels, coachs, nounous, conseillers de l’ombre… le rôle exact de ces hommes et de ces femmes, intermédiaires incontournables au développement des carrières d’artistes, n’est pas forcément toujours connu (ou reconnu) par les fans de musique.
Barbe grise drue, look de chanteur américain indé, l’œil malicieux, Bob Vincent est manager de rock depuis près de trente ans. Son explique ce juriste de formation né à Saint-Cloud, qui a œuvré dans des maisons de disques, puis dirigé le pôle audiovisuel des éditions musicales de Dargaud afin de se consacrer à 100% au management d’artistes. Comment entre-t-il en contact avec ces derniers? “ résume ce fan de sport, supporter indéfectible de l’AS Saint-Étienne.