Avec les années qui passent et qui semblent ne pas avoir de prise sur vos performances, on en viendrait presque à vous croire éternel…
Non, je ne suis pas éternel. Tant que mon corps me le permet, j’essaie de repousser les limites, je ne m’en fixe aucune. Et de prendre un maximum de plaisir. Je suis vraiment un amoureux du jeu et je ne suis pas prêt à m’arrêter. En plus, j’ai encore du gaz, non ? (Sourire)
Vous êtes le meilleur buteur de toute l’histoire de l’équipe de France devant des joueurs comme Thierry Henry, Michel Platini, Zinédine Zidane, est-ce vertigineux ?
Je ne m’en remets toujours pas ! Mais je sais que « Grizi » (Griezmann) et Kylian (Mbappé) poussent derrière. Donc il faut continuer à se « tirer la bourre ».
Il faut peut-être que vous tiriez les pénaltys ?
Je pense que depuis la finale de la Coupe du monde, c’est compliqué de négocier avec Kylian (sourire). Pourtant j’adore ça. Je crois que sur une trentaine depuis 2012, j’en ai raté deux [27 réussis sur 29, ndlr]. Ça fait un sacré petit pourcentage.
Vous avez 20 ans de plus que Warren Zaïre-Emery, le milieu du PSG, nouvelle sensation du foot français, sélectionné pour la première fois cette semaine à seulement dix-sept ans. Comment l’avez-vous accueilli ?
J’ai tout fait pour le mettre à l’aise. J’avais vu une interview de lui qui m’avait agréablement surpris. Il m’a assez bluffé par rapport à sa simplicité,