Le Journal du dimanche

Claude Lelouch et Ibrahim Maalouf « ON TENTE D’APAISER UNE SOCIÉTÉ QUI PERD LES PÉDALES »

Rendez-vous pris le 30 octobre dans ses bureaux de l’avenue Hoche, à Paris. Ce jour-là, Claude Lelouch fête ses 86 ans. L’œil qui pétille, il décide d’enclencher le mode avion de son smartphone pour ne pas être dérangé par tous les messages qu’il reçoit. L’année dernière, il avait célébré l’événement sur la scène du Palais des Congrès à travers un ciné-concert émouvant, interprété par un orchestre symphonique qui reprenait les plus belles bandes originales de ses soixante ans de carrière. Avec une apparition surprise d’Ibrahim Maalouf, qui a signé celle de son nouveau film, Finalement. Le cinéaste récidive mercredi salle Pleyel, sans le trompettiste retenu en tournée à Toulouse. Mais qui se joint à son aîné le temps d’un entretien à cœur ouvert témoignant de leur complicité.

Claude, comment est né le projet de ce ciné-concert ?

Un peu naturellement dans la mesure où la musique occupe une place importante dans tous mes films. Elle s’adresse à notre part d’irrationnel. Depuis tout petit, elle a toujours été mon premier médicament. Chaque fois que je ne vais pas bien, que j’ai un coup de blues, j’écoute de la musique. Et puis elle m’a quasiment pris en otage avec les scopitones au début de ma carrière : j’en ai fait une centaine pour Johnny Hallyday, Il avait évoqué Calogero et Ibrahim Maalouf. , avait-il ajouté.

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Le Journal du dimanche

Le Journal du dimanche3 min de lecture
François Zimeray « Perpétuer Les Financements Sans Une Réforme Profonde De L’UNRWA Serait Irresponsable »
Vous êtes l’avocat de familles d’otages et de victimes du 7 octobre, notamment d’une maman dont le fils, Jonathan Samerano, a été enlevé et tué par un employé de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans
Le Journal du dimanche1 min de lecture
Les Insoumis Déclarent La Guerre À Glucksmann
« Socialopes ! », « C’est pas ta terre ici sale sioniste ! », la violence de l’agression dont a été victime cette semaine Raphaël Glucksmann à Saint-Étienne de la part de militants d’extrême gauche, dont certains militants insoumis et communistes, ne
Le Journal du dimanche1 min de lecture
Franklin
En 1778, Benjamin Franklin débarque à Paris avec pour mission d’obtenir de Louis XVI une aide financière pour soutenir la guerre d’indépendance américaine. Cette fresque historique, élégante et riche en rebondissements politiques et sentimentaux, s’i

Associés