Il est des individus qui ont dans leur ADN de proposer des univers singuliers, des projets audacieux, tout comme d’accompagner ceux qui les conçoivent – les artistes – et ceux qui les reçoivent – les publics (au pluriel). Thomas Ordonneau est de cette trempe.
Au commencement était Shellac, société de distribution et en 2013, . Puis sont venus Shellac Sud, pour produire des cinéastes novices ou confirmés, d’ici ou d’ailleurs, le Club-Shellac, plateforme originale de SVOD, mais aussi des lieux où l’on nourrit autant les yeux que les estomacs, comme La Baleine, ciné-bistrot installé à Marseille (où sont installés les bureaux de la société) depuis cinq ans ou Le Saint-André des Arts à Paris, repris depuis peu. On l’aura compris, cette entité particulière a ce petit supplément d’âme qui réjouit toute personne ayant à cœur de découvrir la singularité et l’innovation de créateurs que l’on ne peut ranger dans des cases préétablies, proprettes et sans aspérités.