S’il l’appelle « cervelle de moineau » c’est bien parce que l’étoile montante du Parti républicain commence à lui faire de l’ombre
Hostile à toute forme de politique identitaire, elle affirme à longueur de meeting que l’Amérique n’est pas raciste
«Pendant longtemps, on m’a appelée “Nikki who ?” (“Nikki qui ?”). J’ai toujours été sous-estimée… Ça s’est révélé être une bénédiction. Parce que ça m’a donné envie de travailler, de me battre. Et de gagner. » Ce 2 novembre, Nikki Haley achève son meeting à Nashua, ville de 86 000 habitants dans le New Hampshire. Elle participe à une session de questions-réponses avec les électeurs et y prend manifestement plaisir. Juchée sur des bottines à talons qui ajoutent 10 centimètres à son 1,67 mètre, vêtue d’un jean et d’un pull blanc qui fait ressortir sa peau brune, Nikki Haley est accompagnée de Chris Sununu, le gouverneur de l’État qu’elle courtise assidûment : pour elle, le soutien officiel de ce