“Il y a autant de parcours que d’écrivains. Ce qui les unit ? C’est cette inclination absolue qu’ils ont pour la littérature. Le sentiment qu’ils risqueraient tout pour elle.”, l’auteur congolais, couronné d’un prix Renaudot pour le formidable , et riche d’un corpus romanesque en perpétuelle réinvention, se raconte avec l’imparable style qui est le sien. Outre un savoureux épisode concernant la publication, en 1998, de son premier roman, , il aborde le dur travail de traducteur, la délicate question du succès et de la postérité, les nuances de la langue française, revient sur ses premiers émois avec celleci, raconte les personnages cruciaux de ses jeunes lectures, de à , et dévoile la liste des ouvrages qu’il considère comme des chefs-d’œuvre, dont il propose ici une belle définition : “Un livre qu’on lirait à plusieurs reprises, avec l’impression qu’à chaque lecture on retrouverait quelque chose d’autre, que ce livre nous ressemblerait, qu’on aurait aimé l’écrire, qu’on le sentirait comme un confident, que les personnages deviendraient nos proches.” Enfin, en guise de post-scriptum, Alain Mabanckou nous offre un glossaire condensé où il revient sur son amour pour la sape congolaise, qu’il a maintes fois abordée dans ses ouvrages : “Le corps devient alors l’expression d’un art de vivre, le refus d’une vision sociale imposée par les régimes autocratiques.” Un récit enthousiasmant, réflexif, touchant…
l’écrivain : ALAIN MABANCKOU
Oct 31, 2023
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits