n pourrait croire que ce évoque le « jeu » – comme dans « ludique », issu du latin « jeu, amusement » – tant le nous renvoie malgré tout directement à l’enfance, puisqu’elle fait référence au surnom du fils de l’un des fondateurs de la maison, Louis Arpels. Sa première apparition au catalogue remonte à 1934. Il s’agit d’un bracelet souple comme un tissu, composé de petits hexagones d’or formant un maillage qui s’articule autour du poignet. Son fermoir, iconique, évoque une boucle de ceinture telle que la mode d’avant-garde les dessinait dans ces années-là. De la joaillerie textile donc, pour cette pièce emblématique d’une époque où les élégantes se bijoutaient comme on s’habille. Hélène Ostrowska, devenue Madame Louis Arpels l’année précédente, ancienne mannequin des couturiers Charles Frédérick Worth et Elsa Schiaparelli, en fera l’accessoire phare de la décennie. Quelques années plus tard, un cadran viendra se cacher dans la boucle du fermoir : la première montre était née. Le précieux garde-temps, remis à l’honneur par la maison, était présenté cette année au salon horloger Watches and Wonders, avec la, une pièce unique inspirée de la de 1941. Tout aussi délicate avec son maillage rectangulaire pavé de saphirs ou de diamants, la reprend ces mêmes codes des années 1930.
LE TEMPS DES SECRETS
Oct 31, 2023
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits