uand on lit le dossier de presse Porsche, c’est simple : la 911 S/T est la symbiose entre une GT3 Touring et une GT3 RS. Merci, au revoir. En pratique, c’est vrai, car la dernière venue, qui ne sera produite qu’à 1 963 exemplaires (en référence à l’année de naissance de la 911), est, par rapport à une GT3 RS, à la fois très proche (moteur, trains roulants) et très éloignée (pas d’aéro active, pas de carrosserie extravagante, pas de réglage du différentiel, pas de roues arrière directrices, pas de PDK). Sur le papier, la S/T est grosso modo l’étalon idéal pour le porschiste qui ne jure que par l’atmosphérique, trois pédales et un look « passe-partout ». Dans les faits, cette auto est tellement plus que ça ! Mais abordons ce qui nous fâche, cette trop grande proximité stylistique avec la Touring. Le constructeur nous rétorque que non et qu’il suffit de voir tout le travail de découpe des ailes avant, le double bossage sur le toit ainsi que la nervure des portières pour se rendre compte que ce sont deux autos très différentes. Mouais… Capot, toit, ailes avant et portes sont en PRFC (plastique renforcé de fibres de carbone), tout comme la barre antiroulis arrière ou l’arceau de sécurité (optionnel). La batterie au lithium-ion est allégée (- 3 kg), les vitrages sont amincis,, nous précise-t-on. Les routes n’étant pas de première jeunesse et le duo GT3/GT3 RS peu réputé pour son moelleux, il nous tarde, avec un brin de méfiance, de voir comment s’en sort la plus radicale des 911 de route.
ecSTasy
Oct 27, 2023
8 minutes
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