LE MOTEUR ÉLECTRIQUE, FAISANT OFFICE DE PREMIÈRE INVERSÉE, EST LOGÉ DANS LA TRANSMISSION. IL NE PÈSE QUE 15,4 KG ET FAIT PEU OU PROU LE DIAMÈTRE D’UN DISQUE DE FREIN.
Il y a une station Esso, un cuisiniste, un salon de coiffure et un concessionnaire BMW. Nous sommes à Overijse, à quelques encablures au sud de Bruxelles, et j’ai dû me gourer dans l’adresse car pas d’Artura à l’horizon. Pourtant, c’est bien ici. « Pouet ! » Nous n’avons pas entendu l’anglaise surgir dans notre dos, mode électrique enclenché. Parfait en ville ou dans cette zone industrielle, pour éviter d’attirer les regards envieux. Mais j’aime les autos démonstratives, et dans le cas de celle qui se prête au petit jeu du road trip pour les deux prochains jours, c’est plutôt râpé. Armure noire, jantes à 10 branches idoines (7 320 € avec cette finition Gloss Black), intérieur entièrement sombre : il n’y a bien que les étriers orange qui laissent sous-entendre que ce n’est pas une maquette à l’échelle 1. La McLaren passe inaperçue, malgré ses quasi 2 m de large. « On fait un sujet noir et, osé-je dire à Yann, déçu de la teinte mortuaire de l’Artura. Ça ne le fait pas rire. Pas grave : je connais une bonne façon de le détendre. Elle s’appelle « Autobahn » et se situe à une bonne heure de route.