L’actrice est la vedette de « La passion de Dodin-Bouffant », lancée dans la course aux Oscars.
Un film pour lequel l’empereur de la gastronomie a mis la main à la pâte
Juliette Binoche
« Dans les années 1970, ma mère était déjà adepte du bio. Elle avait compris la folie de l’alimentation industrielle »
Paris Match. Pierre, dans un livre publié en 2008, vous affirmiez que “La cuisine, c’est de l’amour, de l’art, de la technique”, son titre…
Pierre Gagnaire. Dans cet ordre, oui. Sans amour, il ne peut y avoir le reste. Il faut avoir envie de donner. La technique vient après, mais elle est essentielle car c’est elle qui permet de durer.
Juliette Binoche. C’est vrai. Et la formule s’applique au cinéma.
D’ailleurs, le film de Tran Anh Hung s’intitulait à l’origine “Le pot-au-feu de Dodin-Bouffant”, avant de devenir “La passion de Dodin-Bouffant”, comme le livre de Marcel Rouff dont il est adapté…
Il y a cinq ou six ans, Hung vient déjeuner chez moi et me dit qu’il travaille sur son adaptation. Il y a cinq ans !siècle. Tran Nu Yen Khe a chiné dans les brocantes, chez les antiquaires, afin de trouver les bons ustensiles.