”, écrit Keith Richards dans la préface qu’il signe pour cet ouvrage de Paul Sexton – plutôt classe. La suite du livre est à la hauteur d’une mission pas piquée des hannetons: raconter l’existence, entre ombre et lumière, de Charlie Watts. Et quoi de mieux que de l’entamer par un retour sur images d’Andrew Loog Oldham, qui revient sur ses premières impressions (épatées) du batteur des Stones, roi du tempo comme”, n’a manqué qu’un seul concert en cinquante-sept ans. L’enfance dans des préfabriqués de Wembley, le mariage avec Shirley, l’addiction qui finit par le happer durant la quarantaine, la raison et l’humilité… Tout cela, Sexton le raconte sans en rajouter, conscient qu’il bénéficie de témoignages en or: Mick Jagger, Keith Richards et Ronnie Wood, qui se souviennent ici, émus mais précis, de leur regretté camarade. Un must-have!
