On s’attendait à le voir vêtu d’une veste autrichienne et d’un pardessus en loden. C’est habillé à la française que Jean Sévillia se présente à notre rendez-vous. « J’ai bien une douzaine de vestes autrichiennes, mais je ne voulais pas paraître déguisé », s’amuse l’ancien journaliste au Figaro Magazine. Veste vert pastel, mouchoir rouge aux motifs cachemire assorti à sa chemise, l’historien de 71 ans est d’une rare élégance.
Pour la première fois, il accepte de se dévoiler. Il publie aux éditions Perrin, un ouvrage passionnant qui rompt avec un certain nombre d’idées reçues et révèle l’histoire de ces Autrichiens qui se sont opposés au nazisme. À cette grande histoire se