es trois piliers de Masureel reposent sur la mémoire historique des tisserands des Flandres, à laquelle se sont ajoutés le respect de la nature et l’amour de l’art. Les dernières collections de papiers ou révèlent une parenté avec des toiles de constructivistes belges des années 20, tels que Jozef Peeters, Marthe Donas ou Prosper de Troyer. Les trois maîtres sont d’ailleurs au cœur du patrimoine de l’entreprise, bientôt exposé dans l’ancienne filature transformée en musée sis dans le village d’Hulste, où siège Masureel. Abstraction lyrique, minimalisme, art conceptuel, la collection d’œuvres recèle encore de multiples sources d’inspiration. La marque a d’ailleurs créé la Masureel Art Factory pour collaborer plus encore avec les musées et les artistes. La dernière collection, « Wall Designs IV », rassemble des panoramiques donnant l’impression d’avoir été tracés au pinceau par un peintre directement sur le mur. Leur texture en relief évoque le lin dont on faisait les toiles. Ils sont imprimés localement sur papier écologique. Un exemple du tournant du développement durable pris par Masureel, bannissant le PVC et les solvants de ses pâtes d’impression désormais à l’eau. Lancée l’hiver dernier, la collection « Greenwall » met en pratique les dernières recherches du fabricant pour réduire son empreinte écologique. Un nouveau modèle, semble tiré directement de la terre, avec des effets rugueux d’argile, de pierre, de sable et des couleurs charbon ou terre brûlée en associations sophistiquées. En cherchant l’imparfait, elle se veut un retour à l’ère prénumérique. Un travail à la fois artisanal, naturel et mémoriel.
Masureel, inspiration flamande
Sep 15, 2023
1 minute
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