BESTIALE ET VISUELLEMENT DÉMONSTRATIVE, la 3.3 Turbo est moins indomptable que son aînée, la 3 l
Regardez-la ! À l’arrêt, elle semble déjà prête à mordre le bitume. À l’engloutir. Ses formes originelles et les muscles plus saillants de cette version suralimentée sont taillés pour les ivresses d’une accélération démoniaque. Je m’approche avec respect. Le cœur battant et avide de tâter du tempérament de la bête qui, là, devant moi, ne demande qu’à partir à l’assaut des vitesses les plus folles, dans des accélérations qui effacent toute notion de poids et d’inertie. Contact ! Toujours à gauche du volant, bien sûr. Et petits coups de gaz. D’emblée, le grondement se fait entendre. Mais presque… discret! Oui: le turbo insonorise quelque peu la mécanique. Rassurezvous : la mélodie rageuse du flat-six est toujours là, suave et délicieuse. Mais légèrement adoucie. Car un turbo, ça vous étouffe la musique d’un moteur.