Sur les huit premiers mois de 2023, les hybrides hors micro-hybrides (lire encadré) ont représenté 22,8 % des immatriculations contre 19,8 % sur la même période de 2022. Les hybrides classiques sont majoritaires (156 913 ont été vendus contre 100753 modèles rechargeables) et ce sont eux qui ont progressé le plus. Mais au fait, quelle est la différence entre les deux ?
Les hybrides classiques
Dans la langue de Shakespeare, on les appelle du doux nom de Full Hybrid Electric Vehicle ou FHEV. Popularisés par Toyota, ces hybrides associent un moteur thermique à une petite batterie (autour de 1 kWh de capacité), alimentant une machine électrique. Cette dernière se substitue au bloc thermique lorsqu’il tourne à basse vitesse (ville, embouteillages) et vient l’assister lors des fortes sollicitations (par exemple lors d’une insertion sur l’autoroute). Lorsque l’on freine, cette machine électrique se transforme en générateur et recharge la batterie. Ainsi, au lieu d’être perdue sous forme de chaleur, comme sur un véhicule thermique classique, l’énergie cinétique est récupérée. Sur certaines voitures hybrides, le moteur électrique assure seul la propulsion, le bloc thermique faisant office de dynamo. Dans tous les cas, les phases de roulage en 100% électrique restent généralement assez courtes (pas plus de 3 km).
Les hybrides rechargeables
Aussi appelés ou PHEV, ces modèles fonctionnent comme les hybrides classiques, mais hébergent une batterie nettement plus grosse (généralement de 10 à 20 kWh) et qui peut être rechargée sur secteur ou sur une borne. Cet accumulateur de taille XL permet de parcourir plusieurs dizaines de kilomètres (jusqu’à 100 km sur les meilleurs modèles) sans avoir à faire démarrer le moteur thermique. Les hybrides rechargeables sont ainsi capables d’effectuer les petits trajets