En 1560, Lucrèce de Médicis, fille du duc de Florence, épouse Alfonso II d’Este, duc de Ferrare, et meurt à l’âge de (1842), qui laisse entendre que la jeune duchesse de Ferrare n’est pas morte de tuberculose mais assassinée par son époux. Composant avec les parts d’ombre de l’histoire, déroule la courte vie de Lucrèce et plonge son lecteur dans l’intimité d’un couple uni par des liens funestes, puisque Alfonso était originellement promis à Maria, la sœur aînée de Lucrèce, morte avant que le mariage n’ait lieu. De sa conception dans la salle des Cartes du palais de Florence à l’éclosion de son talent pour la peinture, de la pouponnière où elle grandit libre et protégée au lugubre pavillon de chasse où, dès les premières pages du roman, la certitude que la saisit, Lucrèce n’est plus, sous la plume de Maggie O’Farrell, cette jeune femme à la pâleur spectrale peinte par le Bronzino, mais une héroïne tragique aux prises avec les manigances de la cour de Florence, dont la sensibilité et les dons artistiques ont été sacrifiés sur l’autel du mariage.
Par les liens du trépas
Sep 28, 2023
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