Diapason

13 amplis de 1199€ à 12 990 €

YAMAHA R-N800A

Un an après le RN-2000A aux prestations héritées de la série d’intégrés A-S (Diapason d’or, cf. no 715), le fabricant d’Hamamatsu décline son offre d’amplis-tuners connectés avec les R-N1000A et R-N800A. Ce dernier aligne une partie ampli de 2x100 W sous 8 Ω et 2x140 W sous 4 Ω qui se taille la part belle en façade, alignant choix des sources, réglages de tonalité et loudness variable, touche Pure Direct et roue codeuse pour accéder aux menus, en plus d’une sortie casque et d’un réglage de volume commandant un circuit dédié. La section numérique trouve refuge en partie basse de l’appareil, regroupant un lecteur réseau MusicCast, un DAC avec puce ESS Sabre ES9080Q PCM 32 Bits/384 kHz et DSD256 avec entrée USB-B, et un système de calibration YPAO (Yamaha Parametric Room Acoustic Optimizer). Au menu aussi, un tuner FM/DAB+, un étage phono MM, des sorties préampli et subwoofer.

L’écoute

Toutes ces technologies proposées à ce tarif ont de quoi séduire; Yamaha maîtrise parfaitement le sujet du traitement numérique, tant le système de calibration YPAO que la gestion des flux musicaux dans l’environnement MusicCast multiroom. En gage de simplicité, l’appareil est équipé du Bluetooth 4.2 bidirectionnel, c’est-à-dire qu’il peut recevoir et émettre; on s’éloigne des rives de la haute-fidélité, mais en pratique, c’est appréciable. Tout comme le tuner qui mérite une meilleure antenne que celle fournie ou l’étage phono intégré qui joue plus que les utilités. Question fidélité, le mode Pure Direct contourne les réglages de tonalité et même l’YPAO qui permet de calibrer la réponse enceintes/local à l’aide du micro de mesure fourni, et d’éviter les accidents dans la zone 30-300 Hz typiques d’une pièce d’habitation non traitée. A l’écoute de nos différents extraits, on se trouve en terrain connu, avec un équilibre tonal respecté, une spatialisation en douceur qui place les éléments dans un espace doté d’une perspective réaliste. Instruments et voix sont correctement disposés et décrits avec justesse, sans excès et sans défaut notoire. Avec une homogénéité de traitement, quelle que soit la source, des fonctionnalités uniques à ce niveau de gamme. Alors…

Les + : Un rare bouquet de fonctionnalités, une musicalité bien réelle à dominante douce et suave.

Les - : A ce tarif, rien à dire.

fr.yamaha.com

NAD C 3050

NAD a fêté ses cinquante ans en 2022 avec une édition limitée de l’intégré C 3050 LE reprenant le design du NAD 3030 de 1974. Le C 3050 en conserve tous les aspects, modulo le coffret bois remplacé par du vinyle. De même, le module BluOS-D MDC2 devient optionnel; celui-ci ajoute le streaming multiroom et la correction de pièce Dirac Live (jusqu’à 500 Hz). Tel quel et avec son charme rétro imparable, le C 3050 propose un ensemble de fonctionnalités étendues : trois entrées numériques dont une HDMI-eARC pour le contrôle par un téléviseur, le Bluetooth aptX HD bidirectionnel, une entrée ligne et une pour un phono MM, la possibilité de séparer préampli et ampli, sans oublier une sortie subwoofer et deux jeux de sorties haut-parleurs commutables à l’avant où l’on trouve encore un correcteur de tonalité, une sortie casque et une magnifique paire de vumètres.

L’écoute

Manque une entrée USB-B pour attaquer au mieux le DAC différentiel 32 Bits/384 kHz TI PCM5242. La section de puissance est de type numérique hybride UcD et délivre 100 W par canal sous 8/4 Ω, suffisant pour la majorité des enceintes. En entrée phono, on retrouve une saveur propre au son NAD, combinant allant, consistance et modelé. Quitte à jouer la carte rétro, pourquoi ne pas avoir reproduit les circuits

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