[…]Auteur d’une vingtaine de livres, Thomas Morales (prix Denis-Tillinac), au fil de ses ouvrages, nous envoûte, nous charme et nous emporte, et ce, sans effort, sans en avoir l’air. Pourquoi ? Son style d’abord,, ou du André Hardellet du. Et puis et surtout son propos, têtu, franc et limpide : l’époque l’ennuie (pour être poli) ; il le dit et l’écrit haut et fort, courageux, car aujourd’hui il n’est pas de bon ton de dire et d’écrire haut et fort sans se faire traiter de réactionnaire, de et de passéiste moyenâgeux. Le wokisme imbécile est passé par là. La France d’avant et ses artistes, il les adore. Ici, Thomas Morales nous parle de l’inoubliable René Fallet avec Ça, c’est du portrait ! Alexandre Vialatte (avec sa) et le regretté Denis Tillinac (qui disait qu’un homme sans mirage est un ennemi du genre humain) ne sont pas oubliés. De même que Claude Sautet, Romy Schneider, Catherine Deneuve, Fanny Ardant et le Belphégor des samedis soir en noir et blanc. On referme ce livre avec difficulté tant il est succulent et délicieux. Alors, sans même y penser, on se dit tout au fond de soi que Thomas Morales mérite bien le surnom de .
