Avant de lancer sur nos routes un nouveau C-HR, Toyota a multiplié tests et études. Le style de son prédécesseur ressort à chaque fois comme le principal critère d’achat. Pas question dès lors d’affadir le design. Le dernier-né s’écarte à peine du concept-car Prologue, présenté fin 2022. Cependant, parmi les critiques, les clients du précédent modèle ont forcément cité la mauvaise visibilité vers l’arrière, la capacité de chargement trop faible ou encore le confort un peu ferme. Le nouveau venu devait donc corriger le tir. Autant que possible…
Sans dénaturer le style, les concepteurs ont réussi à agrandir un peu les vitres arrière pour limiter l’angle mort et réduire l’impression de claustrophobie, selon nos premières estimations. Toyota capitalise, en revanche, sur la qualité et l’ambiance à bord. Sur ce point, les matériaux utilisés sont tous valorisants, y compris le volant sans cuir animal, au toucher plutôt agréable. Le toit vitré panoramique s’opacifie automatiquement en fonction des rayons du soleil et permet au C-HR de se passer de volet occultant. L’ergonomie générale a été simplifiée, même s’il faut toujours fouiller dans les menus et sous-menus pour agir sur certaines fonctions. C’est notamment le cas du freinage régénératif qui impose de présélectionner son niveau parmi trois différents choix. Un système de palettes derrière le volant aurait sans doute été plus intuitif. L’éclairage d’ambiance peut évoluer du matin au soir, de couleurs froides vers des couleurs plus chaudes. Les barrettes de leds sur les portes sont aussi utilisées pour avertir les occupants lorsqu’un danger est détecté à l’ouverture.