D’ordinaire, le quotidien des startupers est bien réglé. Ils voguent avec enthousiasme d’open spaces immaculés en réunions en visio. Ils peaufinent des pitchs enfiévrés sur les innovations qui vont « changer le monde » et suivent à la loupe leur courbe d’utilisateurs. Depuis quelques mois, à Tel-Aviv, cette faune branchée a cependant des activités singulières: elle met en garde ses élus, bricole des banderoles, manifeste dans la rue. Si Tel-Aviv demeure un eldorado pour les entrepreneurs de la tech, le changement de climat est manifeste: il y a des nuages au paradis des start-up. En cause, la réforme judiciaire de Benyamin Netanyahou, qui a passé cet été une étape clé et contre laquelle une bonne partie du secteur est vent debout.
Pas simple, vu de l’étranger, de mesurer l’impact de ce texte dans une tribune publiée sur le site de L’Express fin juillet.