Il avance fier, droit comme un I, et se dirige vers le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane. Les deux hommes se saluent, échangent quelques mots et prennent la pose devant les flashs. Ce 19 mai, à Djeddah, le paria syrien Bachar el-Assad redevient un chef d’Etat aux yeux de ses frères arabes qui l’avaient chassé de leur Ligue en 2011.
Sa réadmission n’est que la suite logique d’une longue série de rapprochements qui se sont accélérés après le séisme du 6 février en Turquie et en Syrie. Marchant dans les pas des