l n’y a pas si longtemps, Laurent Poirier avait les honneurs du quotidien . Un long article dans lequel le journal régional s’intéressait au jeune propriétaire du château de La Cour, à Chapeau, dans l’Allier. Un joli coup de projecteur pour ce néochâtelain, plus habitué à la discrétion dans les visites quotidiennes qu’il rend aux projets qui attendent son aide dans le département. Le délégué départemental de l’Allier de la Fondation du patrimoine avoue beaucoup « naviguer » dans son beau. », précise-t-il. Des parents toutefois amateurs de belles choses qui n’hésitaient pas, l’été venu, à l’emmener sur les routes de France à la découverte du patrimoine. Il s’est ainsi promené en Bretagne (où il retournera plus tard), mais aussi dans le Périgord (le château de Castelnaud, les grottes de Dordogne) sans oublier le Mont-SaintMichel (« » Dont le jeune garçon pro? tait sans doute pour assouvir sa passion pour l’histoire en se plongeant dans des livres. Après sa prépa au très réputé lycée Henri-IV à Paris, il se dirigeait vers une carrière d’ingénieur. « », explique-t-il. Changement de cap et direction La Sorbonne pour des études d’histoire et d’archéologie. Entre 18 et 20 ans, il fait plusieurs stages grâce à l’association Rempart, dont le réseau organise chantiers de bénévoles, stages techniques, missions de service civique… Entre Brie-Comte-Robert et l’Aveyron, il participe à des fouilles archéologiques et apprend la taille de pierres et la forge. Avec la fac, il part même en Israël.
La parole aux bonnes volontés LAURENT POIRIER
Sep 12, 2023
3 minutes
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