Demain, ils ne prendront pas le chemin de l’école. Plusieurs milliers d’enfants porteurs de handicap se verront dans l’obligation de rester chez eux, faute d’avoir trouvé une solution de scolarisation adaptée à leurs besoins spécifiques. Tandis que d’autres n’y seront admis qu’à temps partiel ou selon des modalités inadaptées à leur pathologie.
Une situation dénoncée par l’Unapei, un réseau de 350 associations de parents d’enfants porteurs de handicap mental, dans un communiqué rendu public mardi 29 août. , dénonce son président Luc Gateau, en s’appuyant sur les résultats d’une enquête qu’il a diligentée auprès d’un échantillon de 2 103 enfants accompagnés par les antennes locales de l’Unapei. D’après cette étude, 23 % d’entre eux n’ont aucune heure de scolarisation