Toni en famille
De Nathan Ambrosioni, avec Camille Cottin, Léa Lopez. 1h36. Sortie mercredi.
, peut-on dire de Nathan Ambrosioni en citant Corneille. Au regard des sujets de ses films comme de la maturité qui s’en dégage, le réalisateur de 24 ans semble avoir derrière lui plus d’hivers qu’il n’en compte.(2019), écrit quand il en avait sept de moins, l’année du bac et en deux mois seulement qui plus est, racontait les retrouvailles entre un trentenaire tout juste sorti de prison (Guillaume Gouix) et sa sœur artiste (Noémie Merlant) ; le deuxième, le bien nommé, portraiture cette fois la mère de cinq adolescents incarnée par Camille Cottin. Nous sommes très loin des premières amours horrifiques de cet autodidacte qui, il n’y a pas si longtemps, présentait du haut de ses 16 ans l’un de ses courts métrages tournés avec des copains et trois francs six sous dans des festivals de cinéma de genre, quitte à être gentiment congédié de la salle, comme au FrightFest de Londres, après son discours introductif, le film étant interdit aux mineurs.