e nom de Marielle de Sarnez ne s’affiche plus sur l’écran du téléphone de François Bayrou. A dire vrai, il n’y était jamais apparu. Quand le combiné sonnait, les yeux des curieux n’apercevaient qu’un indicateur et une suite de neuf chiffres. A quoi bon les inscrire dans un répertoire puisqu’ils étaient et restent gravés dans sa mémoire : le Béarnais pouvait réciter son numéro par coeur. « On s’appelait dix fois par jour », dit-il, quelques secondes à peine après nous avoir invité à entrer dans son bureau rue de Constantine, au siège du haut-commissariat au Plan. Ceux qui les ont côtoyés de près penchent plutôt pour quinze, ou vingt, au bas mot. Ces deux-là étaient capables de se raccrocher au nez, de se rappeler pour s’engueuler de s’être raccroché au nez, de
Marielle de Sarnez, François Bayrou : à la vie, à la mort
Aug 24, 2023
5 minutes
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