À un an de l’événement mondial, face au gigantisme du projet et aux polémiques, le patron de Paris 2024 utilise ses qualités d’ex-champion : mental d’acier, exigence et optimisme
Le kayakiste qui domptait les eaux tumultueuses a appris à naviguer dans le monde politique
Par Florence Saugues
Tony Estanguet, short de bain et tee-shirt estampillé Paris 2024, se présente sur le ponton installé au pied du pont Alexandre-III. Les concurrents en lice pour le test-event de triathlon et paratriathlon – répétition générale de l’épreuve olympique – sortent de l’eau et filent enfourcher leur vélo. Nous sommes le 18 août, il est 8 h 30. Corps d’athlète, le président du Comité d’organisation des jeux olympiques et paralympiques (Cojo) s’avance vers les plots de départ. « Vous me donnez le top », propose-t-il tout sourire. L’homme qui incarne les Jeux de Paris se prête au défi que nous lui avons lancé. « À trois,
