as besoin de s’appeler Churchill pour vous promettre du sang, de la sueur et des larmes. « Je ne suis pas un sentimental, je veux agripper la nature la plus brute de l’humanité, sans la travestir ! » lâche David Grann, au cours de notre rencontre à Mamaroneck, dans la banlieue de New York. Dès son premier livre, en 2008, le maître actuel de la « narrative non-fiction » avait donné le ton en relatant l’aventure folle de Percy Fawcett, cet explorateur qui disparut dans l’Amazonie en 1925 après avoir cherché en vain les vestiges d’une civilisation oubliée. Un récit tellement puissant que James Gray
