TOUJOURS LÀ. Fidèle au poste. Accrochée à Matignon comme une moule à son rocher. Son temps était compté. Les gazettes l’enterraient. La messe était dite. Les éditorialistes se pâmaient déjà pour l’ambitieux Gérald Darmanin, ce ministre de l’Intérieur tellement plus médiatique, tellement plus “bankable” que la si terne Élisabeth Borne qui fait bayer aux corneilles dans les rédactions.
Ah! Gérald le glouton, c’est autre chose. Emmanuel Macron ne jurerait plus que par lui, … Voilà ce que répétaient les observateurs peu imaginatifs. Et puis finalement, non… Le chef de l’État a confirmé Élisabeth Borne au poste de Première ministre dans la foulée du 14 juillet. Oh! bien sûr, c’était du bout des lèvres, sans enthousiasme aucun, ont aussitôt récité les mêmes commentateurs, pensant pouvoir ergoter sur la forme pour essayer de faire oublier qu’ils avaient été désavoués sur le fond.