1 Orchestre philharmonique de Berlin
Le 2 septembre, Paris, Philharmonie.
Mozart ? Reger ! Même si le thème de l’Opus 132 (1915) du cher Max vient du divin Wolfgang – où le hautbois et l’une des deux clarinettes entonnent l’idée maîtresse de l’Andante grazioso de la Sonate pour piano KV 331. Passé ces rares variations, les Berliner Philharmoniker de Kirill Petrenko consacrent leur deuxième partie de soirée à Strauss, dont Une vie de héros, poème bien fourni avec de vrais morceaux de Don Juan, Ainsi parlait Zarathoustra ou Till l’espiègle dedans, fera trembler les murs de la Philharmonie.
2 Orchestre de Paris
Les 6, 7, 13 et 14 septembre, Paris, Philharmonie.
Klaus Mäkelä et son orchestre préparent une rentrée russe haute en couleurs : entre les bariolages du Petrouchka de Stravinsky et le scintillement qui ouvre Les Cloches de Rachmaninov (avec, entre autres, le soprano d’Olga Peretyatko), Bertrand Chamayou repeint le bref Concerto no 1 de Prokofiev. Fidèle à Mahler, dont il grave actuellement l’intégrale des symphonies avec « sa » Philharmonie tchèque (Pentatone), Semyon Bychkov retrouve les Parisiens la semaine suivante pour ordonner la Symphonie no 3 dudit Gustav. Du minéral à l’immatériel, leçon de cosmogonie en perspective.
3 Piano aux Jacobins
Du 6 au 29 septembre, Toulouse.
Une âme de découvreurs : Catherine d’Argoubet et Paul-Arnaud Péjouan, les fondateurs de Piano aux Jacobins, sont souvent les premiers(Jean-Claude Pennetier, Elisabeth Leonskaja, Richard Goode) ont également toute leur place.