, raconte India Mahdavi. En témoignent les tableaux (1896), placé contre un mur marron vif qui voit le vert profond de la peinture aiguisé avec une nouvelle intensité, et (1892), qui se révèle via. Il peint, elle dépeint, faisant exploser les détails de ses paysages colorés par la lumière du Sud, redessinant sa palette de nuances agrumes, sous forme de papiers peints vibrants, intégrant des ouvertures de fenêtres pour encadrer la vue dans les galeries adjacentes, disséminant ici et là des pièces de mobilier conçues sur mesure pour se poser et contempler. Partout, des tables, des chaises et des canapés comme sortis du cadre invitent les spectateurs à s'asseoir à l'extérieur et à l'intérieur de l'œuvre. Essentiel pour India Mahdavi, qui étend un motif, une couleur du peintre pour en prolonger l'intensité visuelle. Un travail d'illustration à son paroxysme avec une bande sonore inspirée de la vie et de l'époque de Pierre Bonnard, en résonance avec cet accrochage teinté par les notes de musique de compositeurs faisant partie de son cercle d'amis (Maurice Ravel et Claude Terrasse). Une œuvre chorale et à l'unisson.
PASSION COULEUR
Jul 26, 2023
1 minute
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