Assistante stylisme Manon Baltazard. Coiffure Mathieu Laudrel. Maquillage Ruby Mazuel/Call My Agent. Nos remerciements à l’hôtel Le Provençal.
Adèle Exarchopoulos est une jeune femme pressée. Quand on arrive, fin juin, à caler notre interview avec elle – quelques jours après une prise de vues joyeuse à Hyères, et plusieurs reports de date – c’est par téléphone et à l’occasion d’un trajet en voiture entre un défilé de mode et la sortie d’école de son fils de 6 ans, Ismaël. Cela n’empêche pas l’actrice bientôt trentenaire de se montrer disponible, toujours directe et volubile dans ses réponses. Elle s’excuse de son emploi du temps surchargé et, malgré sa voix parfois éclipsée par les tunnels et l’air qui s’engouffre dans le véhicule, parle avec ardeur et clairvoyance de son métier. Son dernier rôle en date est celui d’une enseignante passionnée, dans le nouveau film de Thomas Lilti, Un métier sérieux*, portrait lucide de notre système éducatif français. « Thomas, c’est un vrai réalisateur, mais c’est aussi un médecin: ses films sont très accessibles, très humains, sans jugement, ils donnent envie de rassembler », confie la comédienne, dont l’année est bien remplie – pas moins de cinq films en 2023! Adèle ne chôme pas. Et elle admet avoir « beaucoup enchaîné », oui. Mais pas au détriment des parenthèses estivales passées auprès de son fils et de sa famille adoré·es – moins fourmi que cigale contrariée, donc.
(*) Avec aussi Vincent Lacoste, François Cluzet, Louise Bourgoin… En salle le 13 septembre.
montre des professeur·es de lycée pressurisé·es – administration, parents d’élèves, vie