Visa pour l’image à Perpignan (66) du 2 au 17 septembre. visapourlimage.com
Àl’heure où l’intelligence artificielle pose un défi inédit au photojournalisme, le grand rendez-vous de l’image d’information vient rappeler combien ce métier est nécessaire. Cette année encore, les vieux murs de Perpignan seront les témoins des soubresauts du monde à travers 25 expositions, mais aussi lors des soirées de projections et de conférences organisées au Campo Santo pendant la semaine professionnelle du 4 au 9 septembre. Le programme complet de cette 35e édition n’a toujours pas été dévoilé, mais déjà quelques travaux alléchants ont été annoncés.de l’Américain James Balog, une rétrospective de Paolo Pellegrin, le projet au long cours sur l’accès à l’eau du Britannique Ian Berry, membre de l’agence Magnum, ou, autour du même sujet brûlant, l’enquête de Giles Clarke sur la sécheresse en Somalie. Les femmes photographes seront notamment représentées par Emily Garthwaite avec un voyage au long du fleuve Tigre, Natalya Saprunova, publiée dans nos pages le mois dernier avec son sujet sur les Evenks de Sibérie, Sandra Mehl, qui a photographié les premiers réfugiés climatiques des États-Unis en Louisiane, ou encore Laura Morton, avec , portrait des jeunes recrues de la Silicon Valley qui contrastera avec celui des sans-abri de Californie par Darcy Padilla. Le festival sera aussi l’occasion de prendre le pouls des zones de turbulences : l’Ukraine avec Tyler Hicks et son reportage sur Bakhmout, et celui d’Ebrahim Noroozi sur le triste sort des femmes afghanes. Tout est gratuit, ainsi que les expositions virtuelles qui seront visibles sur le site du festival durant tout le mois de septembre.