Côté Paris

L’ÉDITO

L’appartement haussmannien, ou plutôt l’univers, de Jean-Charles de Castelbajac est une invitation à la couleur. Dans un décor qui lui ressemble, il vient déposer ses rêves et converser avec ses anges. Qu’est-ce qui nous emporte ? Sans doute un peu de cette magie-là.

Qu’est-ce qui nous transporte, noussité, sa diversité, Aubervilliers voit éclore des fleurs géantes en papier dans l’atelier de Marianne Guély, des lampes en cuivre dans celui de Nathanaël Le Berre, des tableaux en terre dans l’antre de Basile Boon, conteur d’histoires en argile. Plus loin, fort d’Aubervilliers, l’univers de Zingaro invite à partager un moment ralliant magie et poésie. Ici, vivent ensemble hommes et chevaux. Bartabas qui a inventé le théâtre équestre croise art équestre, danse, musiques du monde et plus encore. Cet Aubervilliers des possibles accueille aussi des apprentis-restaurateurs à l’Institut national du patrimoine installé dans une ancienne manufacture d’allumettes, l’association d’artistes Le Houloc, ou la rampe de lancement artistique que constitue POUSH. Épicentre de la création, les talents s’y expriment en liberté. Rendez-vous dans le XIIIe arrondissement, quartier Bruneseau en pleine mutation. Là, s’est arrimé à la tour Duo 2, le TOO Hôtel. Ouvert il y a peu, Laurent Taïeb, créateur d’hôtels à forte identité, a demandé à son ami Philippe Starck d’en orchestrer la direction artistique et la décoration intérieure. Starck l’imagine alors comme un château dans les nuages. L’endroit invite à visiter le ciel de Paris, à prendre de la hauteur, à perdre ses repères. Vue d’en haut la chorégraphie urbaine dessine une toile filante. Vision panoramique et hypnotique d’une ville vibrante et tentaculaire. Plus loin, aux Batignolles, autre repaire d’avant-garde, celui de Valérie Maltaverne, fondatrice du studio de design YMER&MALTA, qui a fait de son lieu de vie, un espace de recherche et de création. Ses meubles, lampes, objets relient savoir-faire et lignes visionnaires. Autre esprit, autre ambiance. L’appartement haussmannien, ou plutôt l’univers, de Jean-Charles de Castelbajac est une invitation à la couleur. Dans un décor qui lui ressemble, il vient déposer ses rêves et converser avec ses anges. Qu’est-ce qui nous emporte? Sans doute un peu de cette magie-là.

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