collectionnés par sa sœur styliste, ou publicitaire, dont elle analyse l’impact, Thandiwe Muriu se passionne pour la photographie dès 14 ans. Son père pasteur lui offre un appareil et va jusqu’à l’encourager à en faire son métier, à la suite de ses études de marketing. Elle devient la et . Sa première série se nomme « Camo», abréviation de « camouflage». Dans une profusion de textiles wax, qu’elle choisit pour leurs motifs presque hypnotiques aux multiples messages – –, émerge, fière, rieuse, la femme kényane. Thandiwe Muriu lui attribue des coiffures d’hier et des accessoires très contemporains faits d’objets détournés, fils de pêche, capsules, peignes. Avec ces derniers, elle montre l’ingéniosité des artisans africains qui pratiquent la récupération et le détournement d’objets depuis toujours, une économie circulaire avant l’heure! Portrait après portrait, « Camo» gagne en dimension anthropologique:
AFRIQUE HYPNOTIQUE
Jun 21, 2023
2 minutes
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