N ». Pour leur premier chantier d’une telle envergure, carte blanche leur est donnée par les propriétaires. Mylène Desclaux, auteure à succès des et son mari, Michel Munz, compositeur, réalisateur, écrivain et scénariste, font le saut de l’extra-muros, du haut du IXe arrondissement, voisins du musée de la Vie Romantique, aux voies ferrées d’Ivry. « », anticipe Mylène Desclaux. C’est sur cette page blanche confiée, qu’Antoine » Le trio opte pour une perspective traversante, où rien n’arrête le regard, au contraire, tout l’ouvre. L’escalier en béton, moulé sur place, a un rôle sculptural, menant à une mezzanine toute en transparence. Le puits de lumière est conservé dans ses proportions, et s’habille de chêne clair qui contraste avec le béton. « ». Ce dernier se fait invitant avec son immense canapé, démesurément profond, tout en lin, signé d’Anton Studio, et se différencie du rez-de-chaussée, assumant un esprit très loft. « ». Leur palette de matières est courte comme l’est leur grammaire formelle: chêne blond, métal brossé ou chromé, travertin et jeu de doubles portes, d’arches, de lignes tirées à la verticale comme à l’horizontale. « ». Chaque espace initié: salle à manger, salon, lit de repos et piano, cinéma, fait dialoguer des meubles conçus par le trio et fabriqués par des artisans français, des pièces design et des œuvres d’art contemporain d’artistes amis. « » résume, après quelques mois, Mylène Desclaux. Et propice à l’écriture. Elle vient de signer son premier roman sur les relations mère-fille, aux éditions JC Lattès, décortiquant parallèlement une société qui fut, il n’y a pas si longtemps, absolument patriarcale. « ». Les architectes l’ont bien compris, faisant de cet appartement un espace où ils circulent librement, rien ne les arrêtant.
