IL Y A DIX ANS, on en parlait comme d’un privilège réservé à une élite startupeuse, libre de prendre ses rendez-vous depuis un café, son canapé ou un bureau. Puis, pour beaucoup, c’est devenu une réalité sous l’impulsion de la pandémie de Covid-19, le recours soudain et massif au télétravail jouant le rôle d’électrochoc pour de nombreuses entreprises. Certaines sont alors passées au « flex office », un mode d’organisation dans lequel les employés ne disposent plus d’un poste de travail fixe, et peuvent travailler à distance (chez eux ou ailleurs), ou dans un espace collectif dédié par l’entreprise (open space). Selon une étude menée par l’Ifop, 16 % des salariés de bureau étaient concernés en 2021, contre 6 % des employés en 2017.
Mais, comme celle de l’open space, adopté en masse au cours du XX siècle avant de susciter de vives réticences (manque d’intimité, de calme), l’image du le véritable bon élève profite de sa pause-déjeuner pour faire un footing et s’évapore sur les coups de 18 heures.