Alors que les Gen Z finissent d’épuiser les esthétiques Y2K, place à leur successeur-l’Indie Sleaze [“indé sordide”]. Beaucoup estimeront queet jeans skinny. C’est aussi le reflet d’un air du temps où dominaient appropriation culturelle, harcèlement sexuel et célébration malsaine de la maigreur. Mais nous voilà en 2023 et, sous l’influence du climat culturel ambiant, on tente - parfois avec succès - d’extirper ces valeurs suspectes de la mode. Si créateurs et consommateurs arrivent à faire une distinction entre les origines de ces tendances et les concepts qui les sous-tendent, alors la version de l’Indie Sleaze pour notre décennie pourrait être plus porteuse de sens. Et les récentes collections arborant fédoras, néon, métaux et sacs boho (Celine, Gucci, JW Anderson) pourraient y glaner un supplément de punch.
