Celle qui a enchanté le couronnement de Charles III va charmer le public de l’Opéra Bastille dans un « Roméo et Juliette » débordant de fièvre et de passion
La flamboyante mise en scène de Thomas Jolly répond à la virtuosité des chanteurs de l’Opéra
l reste une dizaine de jours de répétitions, mais Thomas Jolly sourit, heureux : son grand opéra, il le tient. Il a même réussi à faire accepter une fin qui lui correspond mieux : en mourant, Roméo et Juliette se disent « Je t’aime ». C’est le tout dernier air chanté alors que l’œuvre originale de Charles Gounod se termine par : « Que dieu nous pardonne ! » Pardonne à ces deux héros, si jeunes, de s’être suicidés par passion. La religion catholique l’interdit mais ici, dans la version de Thomas Jolly, c’est