Voitures électriques neuves inaccessibles et occasions rarissimes, menaces de restrictions de circulation dans les ZFE et fin du thermique en 2035… Dans un contexte aussi incertain, nombre de Français un peu perdus remettent à beaucoup plus tard l’idée de changer leur voiture. Qui peu à peu prend de l’âge… Et si, plutôt que d’en acheter une neuve ou une récente, la bonne idée était de convertir l’actuelle à la fée électricité ?
Crit’Air “zéro”
Depuis avril 2020, cette transformation, baptisée “rétrofit”, est légale et encouragée par l’Etat, mais elle se heurte à deux écueils : une offre quasi inexistante et, malgré les aides, un reste à charge prohibitif.
Sur le papier, le principe est simple : il consiste à extraire le moulin, la boîte de vitesses, le réservoir et le pot d’échappement d’un modèle thermique, et à remplacer le tout par un petit moteur électrique, une batterie et un bloc électronique. Et hop, cela permet de décrocher la pastille Crit’Air “zéro”. Là où ça se complique, c’est