C’est un couple au profil peu banal qui est attendu demain au tribunal judiciaire de Paris. Jean Lupu, 93 ans, et son épouse Monique, de deux ans sa cadette, antiquaires de renom de la place parisienne, vont devoir répondre de leurs agissements dans les sous-sols de leur galerie d’art fermée en 2014. Dans les coulisses de leur boutique, sise au 43 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré dans le 8e arrondissement, près du palais de l’Élysée, de drôles de « manipulations » se seraient reproduites des dizaines de fois.
»note le juge d’instruction, Pascal Gastineau, dans son ordonnance de renvoi, que le JDD a pu consulter. Les meubles transformés ou copiés étaient proposés à la vente par M. Lupu comme des pièces d’exception, sans spécifier les transformations réalisées