Dans son immense bureau de l’Hôtel de Ville – là même où de Gaulle prononça son fameux discours « Paris outragé, brisé, martyrisé, mais Paris libéré » en 1944 –, Anne Hidalgo semble avoir repris du poil de la bête. Elle nous parle culture, urbanisme, écologie, défend ses projets – contestés – des jardins de Notre-Dame ou de voie réservée sur le périphérique, et répond à ses détracteurs, tout en esquissant une autocritique sur les vélos.
Le Théâtre de la Ville (1 er ) rouvrira ses portes début septembre. Est-ce la fin d’une dérive après sept ans de travaux et 48 millions d’euros dépensés ?
Ça a été long, très long. Le projet a été mal engagé faute d’un pilotage suffisamment serré, nous n’avions pas prévu une organisation assez solide – j’assume –, il y a eu des complications sur le chantier, puis le Covid-19… Heureusement, cet établissement culturel majeur, entièrement rénové, sera inauguré le 9 septembre, et rebaptisé Théâtre Sarah-Bernhardt. C’est une juste réparation, car il a été dirigé par la grande comédienne et a porté son nom, mais celui-ci a été effacé sous l’Occupation, du fait de ses origines juives.
Quelles nouveautés ?