’objectivité a rarement sa place lorsqu’il s’agit d’une Mini. Cependant, une auto dont la vocation est d’être utilisée au quotidien doit offrir un minimum de sens pratique. Ainsi, avec 3,73 m de long, la Mini profite d’une agréable maniabilité, mais le rayon de braquage, très moyen (10,7 m), déçoit. Outre leur aspect esthétique, les bandeaux en plastique courant le long des ailes et des bas de caisse assurent, eux, une protection efficace contre les petits chocs urbains. L’assurance de trouver des modèles d’un aspect satisfaisant. A bord, l’ensemble vieillit bien également, même si l’usure de la sellerie doit être examinée. La présentation, originale, donne toujours autant la banane. Tout du : même une Fiat 500, pourtant 15 cm plus courte, fait mieux (207 dm). Et la Mini ne s’embarrasse pas plus avec les astuces de rangement. Une seconde boîte à gants et un accoudoir pourvu d’un vide-poches existent bien, mais seulement parmi les innombrables options. Il faut dire que la dotation de série était particulièrement avare. Dénicher un modèle doté d’un pack s’avère donc indispensable. En entrée de gamme, le Pack Salt complète judicieusement le maigre équipement des One. Plus fourni et séduisant, le Pack Chili (sur les One et Cooper) offre davantage ce que l’on attend d’une citadine chic. En revanche, axé sur le look extérieur, le Pack Red Hot Chili (Cooper et Cooper S) dégrade le rayon de braquage et le confort à cause de ses roues de 17”.
