Envoyée spéciale Cannes (Alpes-Maritimes)
Jeudi, le soleil avait décidé de revenir jouer les stars sur la Croisette pile au moment où débarquait Benoît Magimel pour notre interview sur l’une des terrasses du Palais des festivals. Des lunettes fumées sur le nez, rigolant de s’être finalement trop couvert, le comédien de 49 ans est lui aussi rayonnant. Et revendique son plaisir de fouler une nouvelle fois le tapis rouge d’un Festival de Cannes qui a beaucoup fait pour lui.
Il risque même de Stéphanie Di Giusto, présenté à Un certain regard, où il incarne un tenancier de café après la guerre de 1870 qui épouse une femme à barbe ; d’Élias Belkeddar, projeté en séance de minuit, où il révèle un talent comique qui lui va bien ; etde Tran Anh Hung, en lice pour la Palme d’or, dans lequel il joue un gastronome amoureux de sa cuisinière (Juliette Binoche, qu’il retrouve vingt-quatre ans après) dans la Normandie du XIXe siècle. [ en 2021 et en 2022],