Le ça est le ça
Rappeler la persistance de la poésie face à l’époque n’est, texte désespéré du Suédois Stig Dagerman. La poésie étant ce qui nous survit, le chanteur qui aime réveiller les morts du bout de son accordéon et de sa guitare indocile se penche ici sur les auteurs russes contemporains de la révolution d’Octobre – hormis Pouchkine (). S’offrant des traductions d’André Markowicz, voilà qu’il chante Daniil Harms (), mais aussi Maïakovski ou Pasternak. Sous la houlette de la guitariste Édith Fambuena (Daho, Bashung), Olivier se les approprie comme un joyeux chant de la Commune traversé de reggae, de rock, d’airs des Balkans ou de disco, et même d’une en clin d’œil dystopique.