Paris Match. Vos deux derniers disques revisitent votre passé. Une panne d’inspiration ?
Moby. Non, j’ai plein de choses inédites et prêtes à sortir. Mais l’ado fauché que j’étais vendait des disques dans un magasin à New York. Et systématiquement je mettais de côté les albums de Deutsche Grammophon parce qu’ils me semblaient si précieux. Quand le label m’a approché avec l’idée de réenregistrer mes morceaux les plus connus avec un grand orchestre, j’ai accepté. C’est quelque chose que je n’avais jamais fait… Je dois être le seul musicien de chez eux à avoir un passé de punk rockeur.
Vous êtes nostalgique de vos glorieuses années ?
Je suis mélancolique face à ce que nous