écidément, le secteur horloger aime bien les artistes. Récemment, Breguet s’est rapprochée du dessinateur Pablo Bronstein. On a aussi croisé les peintres Mohamed Kahouadji chez Awake, petite marque française écolo, et Felipe Pantone chez Zenith. Hublot fait, de ce point de vue, figure de pionnière. La maison suisse, adepte de la fusion des matériaux, travaille avec des artistes depuis 2011. Sous le label Hublot Loves Art, cette famille arty comprend des le Chinois Yue Minjun et ses personnages hilares ou le Français Richard Orlinski, surnommé « l’artiste des stars » qui, depuis 2017, a créé pour l’enseigne une dizaine de versions de la à boîtier et à cadran facettés. Aujourd’hui, c’est donc au tour de Daniel Arsham de rejoindre l’équipe Hublot Loves Art. C’est le galeriste français Emmanuel Perrotin qui accorde à cet Américain sa première exposition en 2003. Dans son œuvre, le créateur, dont le travail englobe dessin, peinture, sculpture, installation, vidéo, scénographie, interroge souvent notre perception du temps, auquel il semble d’ailleurs résister. À 43 ans, il conserve en effet un look d’ado: lunettes aux verres orange, sweat et pantalon oversize et baskets Nike customisées. On ne serait pas étonné qu’il débarque tout droit du Son travail est généralement qualifié « d’archéologie contemporaine mythique ». raconte l’artiste. Daniel Arsham a semblé particulièrement attiré par le verre saphir élaboré par l’usine suisse. avoue-t-il.
