« Les caprices d’une poignée de privilégiés n’auront jamais autant pollué. » Ainsi était justifiée, début avril, la proposition de loi, retoquée, du député de Paris Julien Bayou pour interdire les jets privés en France. Cette question de l’aviation d’affaires illustre la schizophrénie de l’évolution politique et sociétale de la France. D’un côté, une envie(8 tonnes) en quatre heures de vol qu’un Français moyen en une année. De l’autre, un secteur économique florissant qui rapporte des devises – fait rare pour être souligné – au commerce extérieur et « pèse » entre 100 000 et 120 000 emplois et 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
