L’amitié féminine serait-elle une spécialité littéraire italienne ? Il y a eu bien évidemment, d’Elena Ferrante, saga à tiroirs et best-seller absolu adapté à la télévision. L’an dernier, Silvia Avallone publiait un roman tout simplement intitulé qui déclinait ce thème de la complicité. Et voici, aujourd’hui, l’arrivée d’une nouvelle venue, Beatrice Salvioni*. À 28 ans, celle-ci publie, l’histoire de deux jeunes filles. Autant de variations sur un même thème, même si Elena Ferrante situait son roman à Naples dans les années 1950, Silvia Avallone aujourd’hui à l’ère des réseaux sociaux, et Beatrice Salvioni à Monza, en 1936, dans l’Italie fasciste. Les points communs à ces trois œuvres ? La différence de milieu entre les adolescentes comme moteur romanesque, la fascination qu’elles éprouvent l’une pour l’autre et le côté absolu que l’on peut avoir à cet âge-là, cet aspect « à la vie à la mort ».
Une amitié prodigieuse
Apr 16, 2023
2 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits