Paris Capitale

RESTAURANTS AVRIL-MAI 2023

PALAIS ROYAL RESTAURANT 1er

110, galerie de Valois. Tél. 01 40 20 00 27. https://palaisroyalrestaurant.com

De midi à 14 h 30 et 19 h 30 à 22 h 30Fermé dimanche et lundiService voiturierPrix moyen : 150 €.

GASTRONOMIQUE La cuisine de Philip Chronopoulos, jeune chef auréolé de deux étoiles au guide Michelin pour ce restaurant gastronomique ouvert par le groupe Evok Hôtels Collection, est toujours aussi convaincante. Passé par l’Atelier de Joël Robuchon, Philip Chronopoulos propose une cuisine inventive et précise. De la salle au style contemporain décorée par Christophe Tollemer au mobilier en chêne naturel et en rotin, on profite d’une vue unique sur les splendeurs du jardin du Palais-Royal. Dès que le temps le permettra à nouveau, on choisira l’une des tables installées sur la belle terrasse face au jardin. La carte élaborée avec soin par le chef évolue au fil des saisons. Clin d’œil à ses origines grecques, il démarre le repas avec une assiette de feta/herbes/tarama/œuf. En entrée, on découvre une saint-jacques, oseille, pomme verte, endive ou un brocoli, citron, mélisse, caviar. Les amateurs de poissons auront le choix entre un saint-pierre/safran/salsifis/kaffir ou un homard/maïs/chou-fleur/citronnelle, les autres se délecteront d’un veau/coing/oignon/moutarde ou d’un agneau de lait/artichaut/origan/pois chiche. Les desserts comme le baba/rhum/café ou la poire/chocolat/noisette permettent de clore un repas magique. Menu Déjeuner à 145 €. Menus Hiver 2023 à 243 €, Palais Royal à 270 €, D’Athènes à Paris à 295 €.

OMAR DHIAB 1er

23, rue Hérold. Tél. 01 42 33 52 47. www.omardhiab.com

12 h 30 à 13 h 30 et 19 h 30 à 21 hFermé dimanche et lundiPrix moyen : 98 €.

GASTRONOMIQUE Fils de cuisinier, Omar Dhiab n’a toujours eu qu’une seule envie, devenir chef. Il vient de décrocher une première étoile au guide Michelin 2023 pour le restaurant à son nom. Il a donc bien mis à profit son expérience acquise auprès de belles maisons de Paris comme le Pavillon Ledoyen ou l’Hôtel Raphaël ou encore chez Lasserre, au côté de Christophe Moret, et à l’Abeille du Shangri-La Paris, où il peaufine ses connaissances culinaires. Dans son restaurant, à deux pas de la place des Victoires, on apprécie le cadre chaleureux, mis en scène par le cabinet Hauvette et Madani, avec un imposant comptoir en bois et marbre de Carrare posé à l’entrée et derrière lequel s’affaire l’équipe de cuisine. La salle affiche des tons solaires, un sol tantôt en larges lattes de bois, ailleurs recouvert d’une moquette couleur blé, des tables et chaises en chêne, et enfin des banquettes bleu et jaune signées Pierre Frey. Un cadre qui a tout pour plaire. Il propose dans des menus dégustation en 5, 7 ou 9 temps (98, 128 ou 148 €) une cuisine de haute volée. Nous y avons apprécié un délicat “croque ris de veau” condiment grenobloise et jus de veau, un saint-pierre, ragoût de celtuce et sauce albufera, ou encore une remarquable poire Williams rôtie, condiment poire fermentée et sablé.

NHOME 1er

41, rue de Montpensier. Tél. 01 89 33 48 43. www.nhomeparis.com

De 19 h à 21 h 30Fermé samedi, dimanche et lundiPrix moyen : 105 €.

GASTRONOMIQUE Fort d’un cursus éloquent (Frenchie au Covent Garden, Saturne, le Cinq au George V…), Matan Zaken s’était lancé avec bonheur dans la gastronomie événementielle en ouvrant Nhomade en 2019, traiteur élitiste et nomade. Un succès, qui lui a laissé le temps et l’envie d’ouvrir son propre restaurant… dans un registre particulièrement innovant, sa maison de 19 couverts n’étant ouverte que quatre soirs par semaine! La déco, signée par l’architecte-designer Guillaume Terver du Studio le LAD, décoiffe. On découvre, dans une salle à manger aux pierres apparentes, une unique et grande table conviviale, suffisamment large pour que les convives dînent dans une certaine intimité. Une alcôve, face à la cuisine ouverte installée à l’entrée du restaurant, permet également de réunir six ou sept personnes. Au programme, pas de carte, mais un menu unique en huit services qui décline des mets succulents de l’amuse-bouche jusqu’aux mignardises, servi directement à table par une brigade que conduit l’habile chef Estelle Pascal. De l’exquise huître servie en coquille avec de la crème “brûlée”, de l’eau de grenade et des feuilles de livèche, jusqu’au choco fluff au chocolat fumé du Pérou, marshmallow et foin, en passant par le sublime pigeon très légèrement fumé et cuit avec une rare perfection, escorté de sa cuisse confite, d’un riz noir sauté aux pousses d’oseille, d’une purée et de pickles de betteraves, tout ce que nous avons dégusté relevait de la haute gastronomie et était sublimé par les accords mets/vins de Clément Collet.

TENZEN 1er

8, rue de l’Échelle. Salle au sous-sol, entrée par le restaurant Zen. Réservations exclusivement en ligne sur www.tenzen.fr

De 12 h à 15 h et de 19 h à 23 hFermé dimanche, lundi et le mardi midiPrix moyen : 120 €.

GASTRONOMIQUE Après ses restaurants Sanukiya et Zen (qui porte encore le prénom de son co-fondateur Zen Okawa (disparu en 2020), le maître sushi Kiyoshi Aiba innove en créant le tout premier bar à tempuras parisien, au sous-sol du restaurant Zen. Le cadre apaisant et feutré a été conçu par les maîtres artisans Sankakuya de Kyoto, avec un original sol en cuir, des murs en frêne, un plafond en fusain et un comptoir en cyprès accueillant 12 personnes – pas plus, pas moins. Le maître tempura Jiro Kondo dévoile son art sous les yeux de ses convives attentifs, voire captivés, par le ballet des ingrédients qu’il prépare sous leurs yeux. L’unique menu à 120 € démarre par une soupe, suivie de quelques délicates entrées et de sashimis ultra-frais. Enfin, arrive une symphonie de tempuras: gambas, crevettes, seiche, et pléthore de légumes français ou japonais. Chaque bouchée est accompagnée d’une ou plusieurs sauces, de wasabi, et d’assaisonnements rares, comme du sel rose de l’Himalaya, du sel noir volcanique d’Islande, ou encore du sel aux épices préparé par le chef. Autre surprise: les tempuras, pourtant frits sous les yeux des convives, ne dégagent aucune fumée ni odeur, et laissent l’exceptionnelle panure, fine comme du papier à cigarette, exempte de toutes traces d’huile. Le secret: une rare huile de graines de coton importée du Japon. Après ce plaisir rare, le généreux menu propose également un kakiage don (tempura en galette servi sur du riz accompagnée d’une sauce sucrée et d’une soupe miso rouge), puis un dessert à la poire, myrtille, mascarpone et marron. La maison assure un seul service à 19h précises, tout le monde étant servi en même temps. Menu 65 € au déjeuner.

ANNA 3e

13, rue du Vertbois. Tél. 09 73 88 96 06.

De 18 h à 23 • •

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