NICHÉ AU SEIN DE LA Bibliothèque publique d’information prisée des étudiants franciliens, le petit espace d’exposition, pensé tel un cube de découverte, ne désemplit pas. De quoi confirmer l’immortel impact de Gainsbourg,. Rappelons ici que Gainsbourg était un fan de la presse, qu’il achetait et conservait précieusement, tel un enfant, lorsqu’il y figurait. Sur tout un mur s’affichent des couvertures plus ou moins improbables, façon people avec Bambou et Lulu chez , ou fêtard du réveillon dans . Deux autres présentent des livres extraits de la bibliothèque encombrée de son bureau de la rue de Verneuil, de Blaise Cendrars à Léopold Sédar Senghor en passant par Stefan Zweig, Jean Cocteau et le marquis de Sade. Car, avant d’être musicien, non seulement Lucien Ginsburg était peintre, mais aussi grand amateur de littérature, en particulier française et poétique. Il écrivit d’ailleurs dont l’antihéros, génial artiste, voit sa vie bousculée par ses pets inflammables… Enfin, les visiteurs sont surtout captivés par ses manuscrits et partitions – il a écrit plus de 500 chansons, pour lui-même ou d’autres artistes, de Catherine Deneuve à Jane Birkin. On apprécie particulièrement les archives inédites retraçant la genèse de trois morceaux datant de 1968: “L’anamour”, “Ford Mustang” et “L’enfant qui dort”. Recouvertes de son écriture à la fois nerveuse et nonchalante, ces feuilles volantes témoignent de sa perpétuelle recherche de la bonne formule, servant des mélodies dont il livre également ici quelques secrets. “”, disait Léonard de Vinci…
Serge Gainsbourg: au mot près
Mar 23, 2023
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits